ExTrAvAGanJa Issue 8
Yep ! J'ai ci-dessous recopié le chapitre 5 du bouquin suivant :
DROGUES et TOXICOMANIES
Neurobiologie/Epidemiologie
Collection : Suivre le science (Dossiers documentaires)
Edition INSERM - NATHAN
Ecrit par:
Franáoise FACY (Docteur en statistique mathématique)
Fabrice TROVERO (Docteur en NeuroSciences)
Sylvain PIROT (Prépare une thèse)
Jean-Pol TASSIN (Directeur de recherche Ö l'INSERM)
Je ne suis par contre pas complètement d'accord avec eux et j'ai quelques remarques personnelles Ö y apporter... Pour vous laissez juger par vous màme, lisez le texte et voyez mes critiques Ö la fin.
CHAPITRE 5: LE CANNABIS
A. Les effets psychotropes du cannabis
Les effets psychotropes du cannabis sont connus depuis plus de 5000 ans puisqu'ils étaient déjÖ décrits par un empereur chinois en 2700 AV - JS Le Chanvre indien, dont l'espèce principale est le CANNABIS SATIVA, originaire de l'Asie centrale, se nomme différemment selon le mode de préparation utilisé : le haschisch (qui signifie "herbe" en arabe) se compose de résine de fleursde cannabis séches; la marijuana est composée des tàtes et des feuilles séchées.
Les effets psychotropes du cannabis varient selon la dose, mais également selon la voie et la fréquence d'absorption, la personnalité et les attentes du suje. En effet, le cannabis est majoritairement consommé collectivement et il faut souligner la part des phénomènes de groupe dans la perception et l'existence des phénomènes induits et décrits par les participants. Les effets psychotropes du cannabis ont été remarquablement bien décrits par Moreau de Tours dès 1854, et confirmés ultérieurement par P.Brotteaux en 1934.
- L'état d'euphorie, accompagné d'une tendance au rire facile et peu motivé, et d'un sentiment de relaxation, de légèreté et de flottement, est toujours décrit comme l'effet majeur du cannabis. On constate également une diminution du "Libre-arbitre" qui se traduit par une impulsivité assez marquée liée Ö la conviction que tout est devenu facile et possible. Apparaissent enfin une sur-excitation des sentiments avec une modification des élans affectifs, et un développement de l'imaginaire.
- Une intensification des perceptions sensorielles avec une augmentation de la sensibilité aux stimuli externes est toujours mentionnée: l'audition devient plus discriminative, le toucher plus sensible, etc...
- La modification de la perception du temps vécu (perception ralentie du temps) et de l'espace également observée.
- Une certaine apathie qui peut se solder par une somnolence est également observée.
- Une certaine apathie qui peut se solder par une somnolence est également décrite.
- les illusions et les hallucinations rapportées par certains auteurs sont contestées parce que n'hallucine pas qui veut et pas Ö n'importe quel moment. Le rìle de la personnalité, de la fragilité et du désir du conso- -mmateur sont tous aussi important que le produit lui màme.
- Un effet analgésique du cannabis est également décrit. Que le Canabis ait ou bon un effet analgésique tant chez l'animal que chez l'homme est en fait un sujet controversé. L'activité analgésique d'analogues synthétiques du cannabis est démontrée chez l'homme ainsi que chez l'animal. Cependant, les études cliniques sont équivoques et les résultats provenant des modèles animaux dépendent du système de test utilisé.
Les effets psychotropes du cannabis sont donc relativement doux, fortement subjectifs et Ö sujets Ö une forte variabilité. C'est en ce sens que l'usage du cannabis est dangereux, car màme si cette toxicomanie se distingue de autres par son caractère nettement moins tyrannique, des effets euphorisants jugés trop faibles ou peu satisfaisants peuvent menés Ö l'emploi de drogues plus dures.
B. La pathologie engendrée par le cannabis
L'intoxication chronique au cannabis a été décrite de faáon différente suivant que les auteurs étaient prohibitionnistes ou non. Il faut donc interpréter avec prudence tous les résultats donnés. Il est cependant décrit:
- Une perte de l'incitation Ö l'action;
- Des états d'angoisse aigus;
- une agitation psychomotrice;
- des hallucinations avec une appréhension paranoãaque transitoire;
- des états subconfusionnels avec des troubles mnésique, cognitifs et une distortion des fonctions perceptives et sensorielles.
...... [Après áÖ devient assez technique].... *
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* Si vous souhaitez avoir la fin du texte... Laissez moi un msg. Sur BadTastes ou Sur 'City Of Rlyeh'
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VoilÖ... Vous avez lu... Vous avez votre opinion... Maintenant passons Ö la mienne...
Tout d'abord je trouves ce texte extrèmement hypocrite car Ö chaque fois qu'il présente un effet psychotrope non fondé Ö 100% comme les hallucinations, (qui ne doivent pas exister... 4 ans ke je fume fréquement... Jamais vu... ni moi ni un de mes potes...) Donc je reprends, Il annonce d'abord 'les illusions et hallucinations...' et ensuite il rajoute furtivement 'contestées'... Pour nous dire ensuite que n'hallucine pas qui veut et pas Ö n'importe quel moment donc en fait áÖ c'est l'excuse pour dire que c'est très dur de tester cet effet psychotrope... Mais c'est vrai que dans la brochure des stups... Celle qu'ils remettent au gens quand ils font leurs opérations 'Non Ö la drogue' itinérantes dans les cités balnéaires... Il n'y aurait plus grande différence avec le tabac et l'alcool si dans la case 'effet du cannabis', il n'y figurait 'hallucinations'...
Ensuite, la 'tendance au rire facile et non motivé'... Il est sur que lors des premiers joins, des boutades vasseuses m'aient fait plié en deux... mais bon l'habitude enlève les petits défaults... Il y a aussi la 'diminution du libre-arbitre'... En lisant áÖ, on comprend facilement que les auteurs de cet ouvrage n'est jamais fait usage de cannabis ;) car tous les fumeurs pourront répondre Ö cette absurdité ! Simplement, c'est que lorsqu'on vient de fumer, on est dans un état de tranquillité, et se bouger le cul pour faire quelques choses, peut devenir très difficile... :))
Par contre je suis tout Ö fait d'accord avec le passage 'intensification des perceptions sensorielles'... Il est vrai que lorsqu'on est raid, on capte mieux la musique, je suppose que Mr $pif trouve de la màme faáon son inspiration pour ses ASCii.
Tout comme la partie sur l'apathie... C'est véridique lorsque le sujet a une accumulation de fatigue... Mais sinon, je penses pas...
Mais il est vrai aussi que le cannabis est un très bon analgésique naturel...
Il est d'ailleurs utilisé Ö cet effet depuis des millénaires. Mais ce qui est non-indiqué dans le texte, c'est que le cannabis fait office d'un très bon anti-dépresseur, anti-stress...
Je laisse tomber la critiques des pathologies qui ne me semblent pas nécessaire tellement ce passage du texte est fourbe.
En conclusion, Je vais vous donner ma propre analyse des effets du cannabis,
- Effet anti-dépresseur, calmant > idéal comme somnifère et beaucoup moins nocif que les somnifères chimiques...
- Augmentation des sensations, des perceptions, de l'imagination... Au bout d'un certain temps, on arrive Ö maitriser un peu l'effet du cannabis, assez pour réussir Ö rester concentré sur un sujet quelconque, de plus grÉce Ö l'effet de l'imagination, on peut composer, dessiner, ecrire des choses + recherchés, c'est pour cette raison que les drogues sont très fréquentes dans les milieux artistiques. Et que toutes les stars d'hier en faisait usage (Jim Morrison, Jimy Hendrix, Kurt Cobain, Janis Joplin, Les Beatles..)
- L'état analgésique est plus fort que celui d'un simple aspirine... et moins nocif que certains produits chimiques...
- Jamais vu une seule hallucination ! et vous ?
- Surtout, l'état du sujet est différent selon un usage seul ou un usage en groupe. Je veux dire par lÖ, que les choses ressenties et l'effet sera différent. La personne seul, arrivera Ö se concentrer sur quelques choses, pour la musique, ou autres choses... Il 'bloquera' sur la TV ou de la zik (Kan au 'blocage'... Je penses qu'il n'est que l'aboutissement d'une autohypnose inconsciente ... M'enfin on va pas débattre sur ce sujet) La personne en groupe, aura plus tendance Ö avoir, c'est vrai le rire facile mais, aussi une imagination plus grande qui permet de s'occuper ainsi qu'une motivation Ö l'action plus forte... En clair, qu'un timide peut devenir cool... et se la jouer délire, aborder des meufs... Etc.. ;)
- Aucune dépendance physique... Par contre, au niveau psychologique, il existe une faible dépendance, qui se reáent durant les 2 ou 3 jours qui suivent l'arràt de l'usage du cannabis. Mais il est facilement contrìlable, c'est le màme effet en un peu plus léger que le fumeur avec la cigarette...
- Pour la soi-disante ascention des drogues, je pense que cela dépend des personnes.. Tout dépend si elle s'attendait en fumant du shit Ö quelques choses de + puissants, ou si au contraire, áÖ l'as satisfait totalement... Biensñr, il y a aussi le phénomène de groupe, et aussi les fréquentations de la personne, qui jouent pour le choix des drogues dites 'dures'... Car chaque drogue Ö un effet, différent, la cocaine n'est pas du haschich très concentré, c'est un effet totalement différent, tout comme l'Exctasy, le LSD, l'hero., la coke ou meme les champi... Aucune n'ont des effets similaires... Donc chacun Ö une attente différente du produit... C'est pour áÖ qu'il y a des gens qui se piquent, d'autres qui se prennent des rails et d'autres, plus nombreux et moins accrochés que les autres, j'ai nommé les fumeurs de cannabis ! :)
Bon voila mes conclusions... Et vous qu'en pensez vous ?
Je suis près Ö engager le débat sur le sujet
... On se retrouve dans les bonnes confs. des bons boards...
DaGoN/XGj
